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Vers un nouvel Afghanistan

La révolution pose la question du sort de Bachar al-Assad tandis que la désagrégation du pays esquisse une recomposition mondiale des blocs.

13 août 2012, 00:01
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Même sans pétrole et sans intervention armée directe de l'Occident, la longue crise syrienne révèle des enjeux globaux que décrypte Fabrice Balanche, maître de conférences à l'Université Lyon 2 et directeur du Groupe de recherches et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient à la Maison de l'Orient. Ce spécialiste de la Syrie ne croit plus au maintien de Bachar al-Assad.

La détermination des opposants à Bachar al-Assad ne faiblit pas. Quel regard portez-vous sur l'évolution de la crise syrienne?

On est désormais dans l'agonie d'un pouvoir qui s'affaiblit lentement mais sûrement, sauf coup d'éclat comme un attentat qui tuerait Bachar et son frère. Au-delà d'une telle hypothèse, on constate que les cadres sunnites du régime, civils et militaires, font de plus en plus défection.

Le pouvoir ne reprend pas la main dans les campagnes qui lui échappent. Il a repris les quartiers périphériques de Damas. Il reprendra aussi Alep,...

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