Budapest Stéphane Kovacs
Après le brexit, c’est un autre référendum qui pourrait bientôt donner des sueurs froides à l’Union européenne. Dès la sortie de l’aéroport et tout au long de la route vers Budapest, l’appel s’étale sur d’immenses affiches bleues: «Envoyons un message à Bruxelles, pour qu’ils comprennent!» Hier, le président hongrois en a annoncé la date: la consultation contre le plan de relocalisation des migrants au sein de l’UE aura lieu le 2 octobre. «Si nous n’arrêtons pas Bruxelles avec un référendum, ils nous imposeront des masses de population avec lesquelles nous ne souhaitons pas cohabiter!», tonne le premier ministre Viktor Orban. Malgré le mur construit à l’automne dernier à la frontière sud, «la pression migratoire est énorme», affirment les autorités magyares, qui aimeraient que le «message» passe le plus vite possible.
Même avec la barrière de barbelés érigée le long...