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Violences à Athènes: près de 300 interpellations

Une manifestation samedi soir en souvenir de la mort d'un adolescent tué par un policier à Athènes en Grèce a dégénéré. Près de 300 personnes ont été interpellées.

07 déc. 2014, 17:34
epa04518175 Protesters prepare to throw stones and molotov cocktail against policemen during clashes following a rally on the anniversary of the killing of teenager Alexis Grigoropoulos by a Greek police officer, in Athens, Greece, 06 December 2014. The protests are also in support of Nikos Romanos, a friend of Grigoropoulos who witnessed his death, who continues his hunger strike for the 27th consecutive day. Romanos, a 20-years-old anarchist convicted for armed robbery commited in 2013, began his protest after he was denied educational furlough to attend classes for a course at a Technological Educational Institute, where he had gained a place after sitting.  EPA/SIMELA PANTZARTZI

Un total de 296 manifestants ont été interpellés et 43 personnes déférées devant un procureur après des violences samedi soir à Athènes, a-t-on appris dimanche de source policière. La manifestation à laquelle ils participaient commémorait la mort d'un adolescent tué par un policier.

Il s'agit des heurts les plus intenses qui se sont produits ces dernières années dans la capitale grecque, théâtre de nombreuses manifestations contre l'austérité notamment. Douze policiers ont été blessés samedi soir au cours des affrontements qui ont débuté près de la place Syntagma, où se trouve le Parlement, avant de se cantonner dans quelques rues du quartier contestataire d'Exarcheia.

"Dommages incalculables"

Des abribus ont été endommagés le long d'une grande artère, tandis que les autres dégâts - vitrines de magasins brisées - se limitaient à quelques rues autour de l'Ecole Polytechnique où les affrontements ont été les plus vifs et ont duré de 20 heures locales à minuit environ.

L'odeur des gaz lacrymogènes était encore perceptible dimanche dans ces rues où il a également été fait usage de grenades assourdissantes et canons à eau face à des jets de pierres et cocktails Molotov.

Face à six mille agents

Ces affrontements ont opposé les forces de l'ordre - qui avaient mobilisé quelque 6000 agents - et des groupes généralement cagoulés ou casqués, à l'issue d'une manifestation qui a rassemblé 5000 personnes selon la police, 10'000 selon les organisateurs.

La marche était organisée comme tous les ans en mémoire d'Alexis Grigoropoulos, tué à 15 ans par un policier dans le quartier d'Exarcheia, le 6 décembre 2008, drame qui avait entraîné des troubles urbains inédits en Grèce.

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