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Violences et abus se poursuivent

16 juin 2017, 00:08

Les violations des droits humains se poursuivent au Burundi, contrairement à l’amélioration revendiquée par le gouvernement. La Commission d’enquête de l’ONU a dénoncé hier à Genève la poursuite de viols et de restrictions, et a confirmé les actes de torture perpétrés depuis les violences liées au processus électoral en 2015.

Plus de 470 discussions ont été menées avec certains des plus de 400 000 Burundais réfugiés dans les pays voisins, l’institution n’ayant pas eu accès au territoire de cet Etat. «Nous sommes maintenant en mesure de confirmer» la gravité des violations des droits humains, a dit devant le Conseil des droits de l’homme la présidente de la Commission Fatsah Ouguergouz.

Plusieurs victimes «ont fait part de tortures systématiques et de traitements particulièrement cruels». La Commission dénonce aussi des exécutions extra-judiciaires, des arrestations et détentions arbitraires ou encore des disparitions forcées. La plupart sont attribuées aux forces de l’ordre et...

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