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Violences religieuses en Birmanie: l'ONU évacue son personnel dans l'ouest

L'ONU a commencé l'évacuation de son personnel international de certaines zones touchées par les violences religieuses dans l'ouest de la Birmanie.

11 juin 2012, 09:02
L'ONU a commencé l'évacuation de son personnel international de certaines zones touchées par les violences religieuses dans l'ouest de la Birmanie. von elf U.N.-Organisationen im ehemaligen Abgeordneten-Hochhaus "Langer Eugen". "Die Bundesregierung profiliert den UN-Standort Bonn nicht genug", kritisierte der zustaendige CDU-Politiker Armin Laschet am Montag, 14. Juli 2008. Dabei sei Bonn ein Pfund, mit dem Deutschland wuchern koenne: "17 UN-Organisationen gibt es dort mit 650 Mitarbeitern", betonte der Minister. In Bonn arbeiteten die Vereinten Nationen unter den weltweit besten Bedingungen. (AP Photo/Hermann J. Knippertz) **ZU APD4132** ---The United Nations' flag flutters in front of the "U.N. Campus", the headquarters of eleven U.N. organisations, in Bonn, Germany, Tuesday, July 11, 2006. (AP Photo/Hermann J. Knippertz)

L'ONU a commencé l'évacuation de son personnel international de certaines zones touchées par les violences religieuses dans l'ouest de la Birmanie, sur la base du volontariat. Cette évacuation intervient alors que l'Etat rakhine s'est réveillé lundi sous état d'urgence, le pouvoir ayant fait appel à l'armée pour restaurer la sécurité.

Une quarantaine d'employés onusiens et leur famille, soit "la majeure partie du personnel international", sont en train de quitter Maungdaw, où des violences entre bouddhistes et musulmans ont fait au moins sept morts, a indiqué Ashok Nigam, représentant des Nations unies dans le pays.

Cette évacuation "temporaire" a été proposée au personnel "en raison de l'insécurité et des troubles", a-t-il précisé. "Ils pourront y retourner quand les choses s'amélioreront". L'ONU a également aidé à l'évacuation de travailleurs d'ONG partenaires.

Des violences confessionnelles avaient éclaté vendredi à Maungdaw, ville à la frontière avec le Bangladesh peuplée principalement par la minorité musulmane et apatride des Rohingyas.

Elles faisaient suite au lynchage de dix musulmans, il y a une semaine, par une foule de bouddhistes en colère dans le sud de l'Etat Rakhine (autrefois appelé Arakan) qui voulait venger le viol d'une femme rakhine.

La situation semblait lundi calme de prime abord à Sittwe, la capitale régionale. Mais les restes calcinés d'habitations témoignaient des violences des jours précédents qui, selon les médias officiels et en l'absence d'aucun autre bilan, ont fait sept morts et 17 blessés depuis vendredi.

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