Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Visite délicate en Birmanie

27 nov. 2017, 23:45
/ Màj. le 28 nov. 2017 à 00:01
DATA_ART_11730517

Le pape François a entamé, hier en Birmanie, un voyage particulièrement délicat. Il a en effet lieu dans un pays majoritairement bouddhiste, dont l’armée est accusée de se livrer à un «nettoyage ethnique» à l’encontre des musulmans rohingyas.

L’armée a dirigé la Birmanie pendant des décennies et a cédé le pouvoir à un gouvernement civil conduit par Aung San Suu Kyi il y a deux ans, tout en continuant de tirer les ficelles dans l’ombre. Elle nie en bloc toutes les accusations de meurtres, viols, torture et déplacements forcés.

«Rohingya», mot tabou

Dès son arrivée, François a eu un entretien de quinze minutes avec le chef de l’armée birmane, le général Min Aung Hlaing. Ce dernier est accusé, par les organisations de défense des droits humains, d’être le principal responsable de la campagne de répression. D’après le porte-parole du Vatican, Greg Burke, les deux hommes ont discuté «de la grande...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias