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Vol MH370: deux objets, peut-être liés à l'avion disparu, détectés par satellite

Les autorités australiennes ont indiqué jeudi que deux objets avaient été repérés par image satellite dans le sud de l'Océan Indien. Le plus grand des deux mesure 24 mètres. Ils pourraient être liés au Boeing de la Malaysia Airlines disparu.

20 mars 2014, 11:41
L'un des deux objets "éventuellement liés" au vol MH370 de la Malaysia Airlines et détecté par image satellite mesure 24 mètres, ont indiqué jeudi les autorités australiennes.

L'Australie a détecté jeudi au sud de l'Océan indien des "objets" qui pourraient être liés au Boeing disparu de Malaysian Airlines. Elle a dépêché des avions sur place. Le plus grand de ces "objets" mesure 24 mètres.

"Ce sont des objets de taille raisonnable, probablement immergés, plongeant et remontant à la surface", a déclaré John Young, responsable à l'Autorité australienne de sécurité maritime (AMSA), qui est chargée des recherches. Ces objets, détectés par satellite, sont pour l'instant "impossibles à distinguer", a-t-il précisé.

"C'est la meilleure piste que nous ayons jusqu'ici. Mais nous devons nous y rendre, trouver ces objets, les voir, les examiner, pour voir si cela signifie quoi que ce soit", a-t-il dit.

L'AMSA a envoyé des avions dans une zone située à 2500 km au sud-ouest de Perth. La profondeur de l'océan y atteint plusieurs milliers de mètres.

Un avion de l'armée de l'air AP-3C Orion est déjà sur place. Un navire marchand fait également route vers la zone de recherches, a dit John Young, qui dirige le département d'urgence de l'AMSA.

Météo clémente

La visibilité est faible mais la météo plutôt clémente. Il pourrait s'écouler plusieurs jours avant que les autorités n'en sachent davantage, a cependant insisté John Young.

"La localisation de ces objets sera extrêmement difficile et il se pourrait qu'ils ne soient pas liés aux recherches du vol MH370", a également tenu à souligner le Premier ministre australien Tony Abbott en annonçant la découverte au parlement de Canberra.

La Chine concernée

Le Premier ministre australien a dit avoir averti son homologue malaisien Najib Razak. A Kuala Lumpur, le ministre malaisien des transports Hishammuddin Hussein a confirmé l'existence "d'une nouvelle piste". La Chine, très concernée car les deux tiers des passagers du Boeing sont chinois, a dit être en contact étroit avec Canberra.

Une autre piste semble se révéler inexacte. Les Maldives ont indiqué n'avoir détecté aucune trace de l'avion avec leurs radars. Les autorités de l'archipel continuent toutefois de vérifier des témoignages évoquant le passage d'un avion gros porteur à basse altitude le 8 mars, jour où toute trace du Boeing a été perdue.

Par ailleurs, les autorités malaisiennes ont demandé l'aide du FBI américain pour analyser les données électroniques du simulateur de vol personnel du pilote du vol MH370. Les autorités espèrent ainsi que les experts de la police fédérale pourront récupérer les données effacées le mois dernier et éventuellement les faire parler.

Déjà 12 jours

Le Boeing 777 de la Malaysia Airlines a disparu des écrans radars des contrôleurs civils le 8 mars à 01h21 (18h21 en Suisse, le 7 mars) avec 239 personnes à son bord, moins d'une heure après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin.

Les enquêteurs ont déterminé que les systèmes de communication de l'appareil avaient été désactivés et que l'avion a été ensuite délibérément dévié de sa trajectoire nord-est pour repartir vers l'ouest, retraverser la péninsule malaisienne et suivre une route commerciale connue vers l'Inde.

Ensuite, le mystère est total. Deux immenses corridors de recherche ont été déterminés grâce au signal d'un satellite, qui suggère que l'appareil a volé plus de six heures.

Le premier corridor s'étend du Laos à la mer Caspienne, et le second, plus au sud, de l'ouest de l'Indonésie au large de la côte ouest de l'Australie. Les enquêteurs jugent cependant comme scénario le plus probable que l'appareil ait pris la direction du sud de l'Océan indien.

Cette hypothèse de travail repose sur le fait que les pays inclus dans le corridor nord n'ont enregistré aucune présence de l'appareil dans leur espace aérien et n'ont retrouvé aucune trace d'une quelconque épave.

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