L' Autorité australienne de sécurité maritime (AMSA) a renvoyé ce matin quatre avions dans le sud de l'Océan Indien, dans la zone où des satellites ont photographié ce que plusieurs experts ont identifiés comme de gros objets flottants, 25 mètres de long pour le plus grand.
Four aircraft have now departed Perth for the #MH370 search area in the southern Indian Ocean. More info here: http://t.co/Kz89evLqbh
— AMSA News (@AMSA_News) 21 Mars 2014
Jeudi, les aréonefs étaient rentrés bredouilles, la pluie et les nuages rendant leurs observations difficiles. Mais cette nuit (le décalage horaire est de 10 heures avec la côte ouest de l'Australie), ils ont à nouveau décollé de Perth pour tenter de repérer à nouveaux ce que les secours pensent être des débris du Boeing de la Malaysia Airlines, disparu sans laisser de trace le 8 mars dernier.
Un cargo norvégien, qui s'est dérouté pour participer aux recherches, est arrivé dans le secteur hier en fin de journée. Il devrait être rejoint dans quelques heures par un autre bateau.
Au total cinq avions ont été envoyés sur place. Le premier a avoir décollé ce matin est déjà sur son vol de retour. Selon l'AMSA, la distance de vol étant particulièrement longue (2'500 km), les avions ne disposent que d'une autonomie de deux heures dans la zone concernée.
Jeudi, compte tenu de la visibilité quasi nulle, les recherches se sont faites au radar, explique John Young, le directeur général de l'AMSA dans une vidéo mise en ligne par l'agence. Mais vendredi, malgré des nuages bas, il semblerait que la visibilité sous ces nuages soit bonne. Les avions volent donc à basse altitude et les observations se font à vue.
Selon John Young, le dernier avion aura quitté la zone ce soir aux alentours de 22 heures locales, soit vers midi en Suisse. "Le secteur d'observation, même si nous l'avons déjà considérablement réduit, reste immense. Nous devrons probablement y retourner plusieurs fois. Les opérations sont déjà planifiées pour demain (n.d.l.r. samedi). La zone sera simplement déplacée en fonction des courants maritimes. Mais nous gardons toujours l'espoir de retrouver des survivants."