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Washington déploie un drone au Japon pour surveiller Pyongyang

L'armée américaine est sur le point de déployer un avion espion sans pilote sur une de ses bases au Japon. Washington souhaite ainsi renforcer sa surveillance de la Corée du Nord soupçonnée de préparer un tir de missile, a indiqué samedi la presse japonaise.

06 avr. 2013, 08:36
Un exemplaire de drone Global Hawk devrait être stationné sur la base aérienne américaine de Misawa, au nord du Japon,

Un exemplaire de drone Global Hawk devrait être stationné sur la base aérienne américaine de Misawa, au nord du Japon. Il s'agirait alors du premier déploiement d'avion de surveillance de ce type dans l'archipel, selon le quotidien de droite "Sankei Shimbun", qui cite des sources gouvernementales.

L'armée américaine aurait d'abord informé le Japon le mois dernier de ses projets de déploiement de cet avion quelque part entre juin et septembre. L'exécution de ce plan aurait cependant été avancée en raison des activités de la Corée du Nord qui se montre de plus en plus menaçante à l'égard des pays voisins et des Etats-Unis.

Second missile évoqué

Selon l'agence sud-coréenne Yonhap, la Corée du Nord a transporté un 2e missile de moyenne portée Musudan sur sa côte orientale et l'a hissé sur un lance-missiles mobile. Ce missile aurait une portée de 3000 km, soit la capacité d'atteindre la Corée du Sud ou le Japon.

Avec une charge légère, il pourrait même toucher les 4000 km et, le cas échéant, frapper l'île de Guam dans le Pacifique où sont situées d'importantes bases militaires américaines.

Kaesong toujours fermé

Les tensions se sont amplifiées autour de la péninsule coréenne depuis décembre, quand Pyongyang a lancé une fusée à longue portée et encore en février lorsque le régime a effectué son troisième essai nucléaire, s'attirant de nouvelles sanctions de l'ONU.

Samedi matin, l'accès à Kaesong, devenu un pion stratégique dans la guerre des mots que se livrent Pyongyang et Washington, était toujours bloqué. La Corée du Nord refuse depuis mercredi l'entrée du site aux quelque 53'000 Sud-Coréens qui s'y rendent quotidiennement pour y travailler.

Plusieurs camions sud-coréens chargés de ravitailler le site ont été contraints de rebrousser chemin sur injonction nord-coréenne.

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