Un long acte d’accusation, un plan d’attaque tous azimuts et la promesse succincte de récompenses en cas de reddition: pour son premier discours de politique étrangère, c’est un ultimatum que Mike Pompeo a lancé à l’Iran.
S’exprimant, hier matin, devant la très conservatrice Heritage Foundation, à Washington, le nouveau secrétaire d’Etat, entré en fonction il y a moins d’un mois, s’est montré à la hauteur des attentes de Donald Trump: l’incarnation d’une diplomatie par la force qui vise à soumettre l’adversaire par la menace ou la coercition. Deux semaines après le retrait américain de l’accord nucléaire conclu en 2015 (JCPOA), Téhéran a essuyé les plâtres de cette nouvelle mise en musique du trumpisme sur la scène internationale.
Une longue liste
L’ultimatum américain énumère douze exigences auxquelles l’Iran doit se plier, de la fermeture totale et vérifiée de son programme nucléaire à la mise sous contrôle de ses missiles balistiques,...