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Zone d'ombre autour d'un génocide

Les Occidentaux et le gouvernement bosniaque ont-ils consciemment abandonné l'enclave martyre? L'hypothèse redevient d'actualité.

09 juil. 2012, 00:01
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Juillet 1995, Bosnie-Herzégovine. La guerre dure depuis plus de trois ans. En 1993, les Serbes ont refusé le plan de paix proposé par les négociateurs internationaux Cyrus Vance et David Owen. L'attribution des villes bosniaques à majorité musulmane de l'Est du pays - Srebrenica, Zepa, Gorazde - aux Bosniaques est pour eux inacceptable, alors qu'ils visent à obtenir un territoire compact le long de la rivière Drina, qui trace la frontière avec la Serbie.

Cibles faciles

La prise de Srebrenica par les Serbes le 11 juillet, et l'exécution de 8000 hommes désarmés (voir encadré), seront décisives. La communauté internationale était jusque-là empêtrée dans une politique souvent incohérente. Sur le terrain, les casques bleus, impuissants à défendre les "zones de sécurité", constituent une cible facile pour les combattants. En mai, les Serbes avaient pris en otage 400 collaborateurs des Nations unies en réaction à des bombardements de l'Otan. Les images d'observateurs...

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