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Zones d'ombres du pouvoir syrien

Réfugié en Suisse, K. est un Syrien qui a effectué son service militaire affecté au renseignement. L'homme se dit menacé et raconte.

05 août 2013, 00:01
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Au loin, les mouettes chantent et tournoient. "On dirait une manifestation" , rigole K. Il est accompagné de Shady Ammane, le fondateur du Collectif Jasmin. Le rendez-vous a été fixé en fin de journée - avant la prière du soir et le repas, une fois la nuit tombée en raison du ramadan.

K. est Syrien. Il se dit menacé. Chaque parole qu'il distille lui fait courir un danger. La récompense du peu qu'il en a donné: sa maison a été détruite au pays. Voilà plus de neuf mois qu'il a présenté une demande d'asile et qu'il attend l'accord des autorités pour pouvoir faire sortir sa famille de Syrie et la faire venir en Suisse.

La Suisse et les droits humains, dans son esprit, ne peuvent faire qu'un. "L'attente me fait beaucoup de mal" , dit-il. "L'autre jour, j'ai passé un moment au bord du lac, aux Fêtes de Genève. J'en...

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