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A la rencontre de travailleurs de nuit

Qu’ils soient boulanger, réceptionniste ou ambulancière, leur métier les force à travailler quand les autres dorment. Rencontres.

27 juil. 2017, 10:42 / Màj. le 28 juil. 2017 à 06:00
Tobias Koenig, médecin urgentiste

Le soir tombe. La plupart des gens terminent leur repas ou se préparent à aller dormir. Au même moment, d’autres se lèvent pour aller au travail. Il n’y a plus de lumière, les rues sont vides, mais eux sont là, ils tiennent leur poste. Travailler la nuit, c’est le quotidien plus ou moins régulier de 13% de personnes habitant en Suisse, qui sont à l’œuvre de 23h à 6h du matin. En ajoutant les personnes qui travaillent le soir, c’est-à-dire entre 20h et 23h, ce pourcentage se monte à environ 40%. Ils œuvrent dans l’ombre, et parfois dans l’urgence.

Pour certaines personnes, le travail nocturne se fait en alternance au travail diurne. D’autres emplois ne se font quant à eux que de nuit. Pour tous ces travailleurs, il s’agit d’organiser leur vie autour de leur horaires décalés.

Le travail de nuit fait partie intégrante des sociétés industrialisées, et pourtant, il...

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