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A Aubonne, Le Moulin de la Vaux résiste à la concurrence

A l'occasion de la Journée suisse des moulins, coup de projecteur sur le dernier producteur de farine entre Genève et Cossonay.

17 mai 2012, 16:40
Le Moulin de la Vaux, lové dans un méandre de l'Aubonne.

Dans ce charmant méandre de l'Aubonne, entre la zone industrielle de l'Ouriettaz et Etoy, la famille Pantet exploite le Moulin de la Vaux depuis plus cinquante-trois ans. Elle dément par l’exemple la comptine «Meunier tu dors».

Le meunier est devenu un entrepreneur complet qui doit jouer des coudes sur le marché de la farine, très disputé avec les grandes minoteries. A La Vaux, il doit aussi ajouter une difficulté supplémentaire: le trafic routier. Pas moins de 1000 véhicules y passent chaque jour... comme dans un moulin.

Alors comment ce petit moulin survit-il dans cet environnement pas forcément favorable? La chance de La Vaux, selon son patron actuel, c’est d’avoir complètement brûlé en 1955. Il a alors été reconstruit par Samuel Burnat qui a laissé un bâtiment et une machinerie solides. Depuis 1959, Paul Pantet, puis son fils Pierre-Alain, avant peut-être son petit-fils Sébastien, actuel chef de production, ont toujours marqué leur volonté de fabriquer de la farine. Quand d’autres ont fermé dans les années 1980, ils ont tenu.

Le Moulin de la Vaux est le dernier en activité commerciale entre la Pallanterie sur la rive gauche genevoise et Cossonay. Une Journée suisse des moulins leur rend hommage samedi.

Visite guidée à lire dans notre édition papier de vendredi.

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