A l’occasion du conseil intercommunal de Police Région Morges (PRM) qui s’est tenu mardi soir, les représentants des quatre communes membres ont enfin pu disposer du tableau complet de l’activité et des coûts de leur force de maintien de l’ordre et de prévention. Et à voir l’ambiance et la rapidité de l’assemblée, le bilan a satisfait les élus.
Avant la mise en place de ce corps intercommunal, on redoutait une augmentation des interventions due à un certain recul de la gendarmerie dans la région morgienne. Il n’en a rien été. A l’exception des cambriolages et vols dans les voitures, les interventions ont même plutôt été à la baisse durant l’année 2012. «C’est la preuve qu’en occupant bien le terrain avec des agents de proximité, on peut lutter contre la tendance à la hausse de la délinquance constatée dans le canton», se félicite Daniel Buache, municipal morgien et président du comité directeur de PRM.
Des coût contenus
L’autre source de préoccupation qui taraudait les élus se situait du côté des comptes de cette force nouvellement créée. Les comptes 2012 n’ont pas déçu. Avec un total de charges de quelque 8,8 millions, dont 4,7 millions non couverts par des recettes générées par la police et donc à charge des communes, le résultat final est conforme à ce qui était présenté dans le préavis de constitution de PRM. «Cela a été notre préoccupation au quotidien», confie Daniel Buache qui reconnaît que le léger retard dans la mise à niveau nécessaire des effectifs a contribué à ne pas faire exploser les charges.