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A la Cantonale, même les millions sont gérés bénévolement

Partir de rien pour accueillir environ 120 000 visiteurs sur 19 jours, ça ne s'improvise pas. Et encore moins quand il s'agit de gérer un budget de 2,8 millions de francs.

01 août 2013, 17:15
A Colombier, un bancomat a été installé pour répondre aux besoins des milliers de visiteurs.

«Il y a trente ans, nous n’avions pas établi de budget et ne savions pas où on allait», se souvient Jean-François Guex, président de la Cantonale à La Chaux en 1983. «Par chance», le poste de caissier était occupé par le boursier de la commune. «Notre chiffre d’affaires s’est élevé à environ 600000 francs et était plus grand que le budget communal, se rappelle Jean-François Guex. Pour un bénéfice final d’environ 83000 francs.»

La Cantonale de Thierrens en 2003 est considérée par beaucoup comme la première très grande manifestation du genre avec environ 75 000 visiteurs. «Notre budget était de 500 000 francs», détaille Thierry Martin, responsable de la sécurité en 2003. Soit cinq fois moins élevé que pour Colombier. «Nous étions partis sur la base des chiffres de la Vallée de Joux en 1998, tout en sachant qu’il fallait augmenter les quantités», ajoute-t-il. A Thierrens, les organisateurs avaient misé sur le sponsoring pour couvrir un maximum les frais, «et cela a très bien marché», souligne Thierry Martin.

A Colombier, c’est Martial Chevalley qui s’occupe des sous de la Cantonale. Ce bénévole n’a jamais été membre d’une Jeunesse, mais a déjà occupé des postes liés aux finances d’une manifestation comme le Montreux Jazz ou le Caprices Festival et vient aider pour «l’ambiance, la convivialité et le respect de chacun». «Le budget avec boissons et nourriture s’élève à 2,8 millions. Il faut compter 1,3 à 1,8 million pour les frais fixes tels l’infrastructure et la sécurité», précise-t-il. Selon lui, l’autofinancement – vente de gadgets, sponsoring – a très bien été géré et n’a ainsi pas occasionné de sueurs froides à l’approche du début de la manifestation. Toutefois, le budget de départ était environ 10% plus bas, «certains postes comme l’infrastructure et la sécurité ont explosé, mais, un budget est fait pour être modifié», rappelle Martial Chevalley qui s’est basé sur les chiffres de Bavois en 2008 pour établir son budget 2013.

A ce jour, la seule grosse surprise, «c’est, suite à un changement de loi cantonal au début de cette année, la police veut nous facturer ses interventions et présences, alors que ce n’était pas prévu au départ. Mais on verra, nous sommes en discussion», explique Martial Chevalley.

Un article complet à lire dans "La Côte" de vendredi 2 août 2013 ou sur cantonale2013.lacote.ch

 

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