sophie zuber
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On le sait tous, cette 21e édition d’Arvinis marque la fin d’une cohabitation prospère avec les Halles CFF, vouées à une démolition prochaine. Mais que les adeptes du précieux nectar se rassurent: quoiqu’il arrive, Arvinis saura se reloger. Et si le nom du futur emplacement n’est pas encore connu, l’heure est au bilan des dix-neuf éditions passées sous cette charmante halle en bois.
Sur cette question, François-Philippe Devenoge, producteur bio et féru d’Arvinis, donne le ton: «Ces charpentes organiques ne sont pas un décor, mais une vérité. C’est dommage qu’il faille se séparer de tels bâtiments qui font partie intégrante du patrimoine de la ville.» Comme lui, beaucoup pensent qu’Arvinis ne fait qu’un avec les Halles CFF. «Et à raison! Il y a une âme dans cet endroit», commente Eric Huber, de la Guilde du Vin, à Prilly. Celui qui expose à Arvinis depuis les débuts,...