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Affaire Ségalat: le généticien peste contre la justice vaudoise

Sous le coup d'un mandat d'arrêt international délivré la par Suisse, le généticien français Laurent Ségalat réfugié à Lyon, condamné en appel en 2012 pour le meurtre de sa belle-mère à Vaux-sur-Morges, clame son innocence et peste contre la justice vaudoise.

26 nov. 2014, 06:32
La Suisse a lancé un mandat d'arrêt international contre Laurent Ségalat, condamné en appel en 2012 pour le meurtre de sa belle-mère à Vaux-sur-Morges (VD). Réfugié à Lyon, il peste contre la justice vaudoise et clame son innocence.

La Suisse a récemment lancé un mandat d'arrêt international contre Laurent Ségalat, condamné en appel en 2012 pour le meurtre de sa belle-mère dans le canton de Vaud. Interviewé par "24 Heures"/"La Tribune de Genève", le généticien français réfugié à Lyon peste contre la justice vaudoise et clame son innocence.

"A ce jour, il n'y a eu qu'un seul vrai procès Ségalat, et j'en suis sorti acquitté sans ambiguïté", souligne l'intéressé dans l'édition de mercredi des journaux lémaniques. Le jugement "incroyable" de la Cour d'appel du Tribunal cantonal vaudois, en novembre 2012, "me fait du tort personnel, mais fait aussi du tort à l'image de la Suisse", assure-t-il.

Pour mémoire, le 9 janvier 2010, Laurent Ségalat a découvert le corps agonisant de sa belle-mère à Vaux-sur-Morges (VD). Il affirme avoir en vain essayé de la sauver et a toujours clamé son innocence. Acquitté en première instance, il a été condamné en appel en novembre 2012 à 16 ans de prison. Après recours, le Tribunal fédéral l'a définitivement condamné à une peine de 14 ans pour meurtre.

La défense du généticien a saisi la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) à Strasbourg.

"Il paraît que, en Iran, les procès en appel durent plus longtemps que celui qu'on m'a fait devant la Cour d'appel de Lausanne", lance Laurent Ségalat, qui dit espérer que "la CEDH sera sensible à ce fait". Il fallait "mettre un nom dans la case coupable" et "ils n'ont trouvé que le mien", dénonce-t-il.

M. Ségalat soutient qu'il existe "des preuves" de son innocence: selon un rapport, "il est 'extrêmement invraisemblable' que le décès soit survenu après 18h00" et "la police ne conteste pas qu'il est impossible que je sois arrivé sur place avant 18h30", explique le Français. Il dit aussi avoir lavé le sol de la scène du drame après avoir appelé les secours, et non avant comme le ferait un meurtrier.

Le généticien, qui en tant que citoyen français résidant en France ne peut pas être extradé, mais ne peut plus non plus quitter l'Hexagone au vu du mandat d'arrêt international, assure par ailleurs qu'il s'entendait "à merveille" avec sa belle-mère et qu'ils ont "toujours été tous les deux des non-violents".


 
 

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