On est bien loin de l’atelier qui croulerait sous les croquis et les pots de couleurs. Dans l’antre de Sen, les stylos sont impeccablement rangés, et pas une feuille ne dépasse de son bureau. C’est là, dans son appartement saint-preyard, que le dessinateur affine le coup de crayon tout en rondeur qui fait sa marque de fabrique depuis trois décennies. Un style qui doit beaucoup à Mordillo, son maître à penser. Au-dessus d’une armoire envahie par les peluches, leurs créations se côtoient dans une joyeuse harmonie.
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Sur une étagère, Philippe Sennwald, de son vrai nom, conserve soigneusement toute une série de livres illustrés. Des ouvrages destinés à la jeunesse, en théorie. Mais pas pour lui, qui se passionne pour cette littérature-là. Sous ses airs sages de dirigeant de PME, il a gardé ce petit quelque...