Produire pour le rendement uniquement, oubliant la compréhension des besoins de chacun et donc en négligeant les relations humaines, Nathanaël Pittet n’en voulait pas, ou plus. Ce Birolan, arrivé tardivement dans le domaine de la comptabilité a eu envie d’instaurer quelque chose de différent. «Je trouve le domaine de la finance, trop... financière. Je voulais être proche du client, qu’il soit presque un collaborateur», souligne celui qui a commencé par œuvrer dans le milieu agricole.
En 2008, alors qu’il est père au foyer, il imagine, petit à petit, Orava. Une entreprise qui aujourd’hui emploie 10 mères au foyer à différents taux de temps partiel et cinq hommes à 100%. Cette structure est un «facilitateur d’entreprise», elle leur vient en aide, ponctuellement ou régulièrement. Pour celui qui a aussi été assistant pastoral après avoir travaillé dans le bâtiment et la vente de détail, la disponibilité, le respect et l’intégrité sont très importants. «Il m’est arrivé, deux fois, de refuser de continuer avec un client, car nous n’étions pas en adéquation. L’un parce qu’il nous demandait d’être là en un claquement de doigt, il n’y avait pas de respect du partenaire. L’autre a finalement écouté ce que nous avions à lui dire et notre collaboration a continué, raconte Nathanaël Pittet. Le client est roi, du moment qu’il nous respecte, nous le respectons.»
L'article complet, avec témoignage de deux entreprises qui font appel à Orava, à retrouver dans le tous-ménages de "La Côte" de jeudi 26 février.