«J’y ai trouvé un moyen d’avoir mon propre atelier, tout en profitant de cette synergie artistique, explique-t-elle. J’ai une formation de portraitiste, mais tous les arts m’intéressent!» La tatoueuse, qui vit désormais à Morges, a réussi à attirer ses clients fribourgeois sans problème: «J’ai ma clientèle depuis longtemps, elle m’a suivi ici. Quand ils viennent, le lieu les interpelle.»
Même si un second tatoueur a pris place dans un autre atelier, Linda Saul ne le voit pas comme une concurrence: «C’est vrai, il y a ce risque d’être dans la masse, mais cela stimule! On s’influence tous les uns les autres. Et je suis assez fière de pouvoir représenter le tatouage ici, car cela montre que ce n’est plus un art marginalisé et qu’il s’est désormais inscrit dans ces milieux artistiques.»
Son nouvel atelier lui donne également envie de se plonger dans plusieurs autres projets, comme reprendre la peinture qu’elle...