«On parle d’autre chose, Madame? Les affaires n’ont rien eu de folichon et pas seulement ce mois, mais toute l’année.» A la tête d’un magasin de jouets, créé il y a quarante-quatre ans par son père, Graziano Pajalunga exprime un avis mitigé sur le climat des affaires. «Jamais rien vu d’aussi morose», explique-t-il.
Face à la concurrence des achats sur Internet
De fait, le caractère de niche d’un commerce qui cible avant tout les adeptes de modèles réduits, maquettes d’avions à construire, circuits de chemin de fer, de Formule 1 et autres drones, ne suffit pas à attirer cette clientèle. «Les gens vont acheter sur Internet. Au mieux, ils viennent chez nous pour des réparations. On peut espérer que, découvrant alors notre magasin, ils reviendront à une autre occasion.» S’agissant des nocturnes, il distingue la première, «très mauvaise», du 16 décembre et celle,...