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Buchillon: le coup de pouce de l'homme aux truites

Actuellement c'est la période de frai des truites lacustres. Elles remontent par vagues l'Aubonne. A la pêcherie de Buchillon, les gardes-pêche en capturent certaines afin de reproduire artificiellement la fécondation. L'objectif est de rempoissonner le Léman.

28 déc. 2013, 17:09
27.12.2013. Allaman, fraie truites. Poissonnier. photo Tatiana Huf.

Même si les rivières se portent de mieux en mieux, l'homme doit encore donner un coup de pouce à la nature afin que les truites s'y épanouissent . Le plan de repeuplement du Léman dicte la quantité que les gardes-pêche doivent produire eux-mêmes afin de rempoisonner tout le bassin lémanique.

C'est à la pêcherie de Buchillon que le procédé artificiel de fécondation a lieu. Le local de capture est situé sur l'Aubonne, rivière dont les conditions sont très favorables au frai des truites. C'est pour cette raison que cette opération a lieu précisément à cet endroit-là. Les conditions écologiques y sont bonnes et les truites y trouvent notamment du gravier fin où elles déposeront leurs oeufs.

Mais à Buchillon, c'est la main de l'homme qui remplace ce que la nature a conçu. Le garde-pêche capture des spécimens mâles et femelles dont il retire la semence et les oeufs. Pour être fécondés par la semence des mâles, les oeufs sont immergés dans l'eau. Puis ils seront acheminés à la pisciculture de Saint-Sulpice pour la suite de leur développement. Cette année, les professionnels doivent produire 47 kilos d'oeufs. Les truites sêront lâchées au printemps en rivière.

Un article complet à lire dans l'édition de lundi. Et une galerie photos à découvrir sur le site.

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