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«Ce n’est pas la couleur de peau qui définit une personne»

Mugisha Blanc est arrivé sur La Côte à l’âge de onze mois. Adopté au Rwanda, l’habitant de Ballens ne se démonte que rarement face aux préjugés raciaux.

12 juin 2020, 05:00
Mugisha Blanc vit et travaille à Ballens où il est arrivé à l'âge de huit ans. Un village qui l'a accueilli les bras ouverts et où il s'est beaucoup impliqué dans les sociétés locales.
Une série de témoignages
Depuis la mort de Georges Floyd sous le genou d’un policier blanc aux Etats-Unis, les manifestations en soutien aux Noires et Noirs se multiplient aussi en Suisse romande. Bien que la situation soit historiquement différente de celle des Etats-Unis, le racisme antinoirs est aussi présent dans notre pays. Dans les centres de conseils pour les victimes, c’est la deuxième forme la plus recensée, après la xénophobie en général, selon le rapport 2018 du Service fédéral de lutte contre le racisme.
Selon ce même document, au moins 1,4% de la population suisse se qualifie de Noir ou est perçu comme tel. Des statistiques difficiles à préciser, puisque la Suisse ne prend pas en compte l’appartenance ethnique et les caractéristiques physionomiques dans le recensement de sa population.
Dans la région, deux hommes et une femme qui ont passé leur vie sur La Côte ont choisi de témoigner, de...
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