«Même si on repart en quelque sorte à la case départ, nous ferons preuve de la même détermination et nous tiendrons bon», affirme le syndic d’Aubonne Luc-Etienne Rossier. Lui et ses homologues – Claude Ioset à Montherod et Sylvie Judas à Gimel – ont pris la décision de donner un nouveau délai pour enlever les bâches en plastique qui jonchent deux champs sur leur territoire communal respectif et remettre en état définitivement les terres agricoles.
Fixé au 12 février, ce nouvel ultimatum s’adresse cette fois-ci à la société exploitante – Holyword – et non plus à Michel Delévaux, le propriétaire. Ce dernier, après la sommation, avait fait parvenir un courrier aux autorités accompagné d’une copie du contrat de bail à ferme. «Il stipule que c’est la société qui doit restituer le champ sans plastique», explique le syndic d’Aubonne.
Le propriétaire avait lui-même demandé un nouveau délai, arguant des mauvaises conditions météo pour agir d’ici au 31 janvier. Il promettait que le nécessaire serait fait. «Les exploitants ont commis une erreur, celle de ne pas avoir mis du plastique biodégradable», commentait-il vendredi.