«On pointe du doigt le fléau qu’est la pollution plastique en mer, mais il y a également des petits océans de plastique chez nous», déplore Luc-Etienne Rossier, syndic d’Aubonne. Une image adéquate à l’étrange vision qui se présentait à l’approche de la ferme de la Fouly, à Gimel, ce vendredi. Le soleil, dardant ses rayons violents sur les champs recouverts de plastique, leur donnait des teintes mouvantes et métalliques.
Ce vendredi 31 janvier était la date butoir fixée par les trois communes - où sont situées les parcelles - pour enlever les déchets laissés à l’abandon depuis la récolte d’automne 2019. Les trois exécutifs avaient fixé cet ultimatum à Michel Delévaux, propriétaire des terrains. Ce dernier n’a pas fait recours mais a demandé un délai supplémentaire, arguant des mauvaises conditions météorologiques – la pluie puis le gel – rendant impossible le ramassage des déchets. «Cela va se régler, on ne...