Le 29 septembre dernier, le Tribunal correctionnel de l’arrondissement de La Côte acquittait l’ancien propriétaire du château d’Allaman. L’homme d’affaires germano-suisse échappait ainsi à la prison. Le Ministère public avait requis 30 mois de peine privative de liberté, dont six ferme, avec un sursis de deux ans. Il était ainsi blanchi des infractions d’abus de confiance, d’escroquerie, de gestion fautive et de faux dans les titres.
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La saga judiciaire au sujet de l’édifice historique connaît un nouvel épisode. Tant la plaignante, une courtière canadienne, que le Ministère public ont déposé une annonce d’appel. Si elle est confirmée par une déclaration, l’affaire sera jugée en seconde instance par la Cour d’appel pénale. «Je vais examiner s’il y a lieu d’attaquer ou pas», explique le procureur Xavier Christe. Le jugement motivé, de près de 120 pages, n’est...