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Comment le Covid nuit aux finances des hôpitaux de Nyon et de Morges

La pandémie a bouleversé l'organisation interne des établissements hospitaliers, mais aussi leurs comptes. Aux pertes de recettes s'ajoutent les surcoûts liés au coronavirus. Le point sur la situation, alors que la crise est loin d'être endiguée.

27 nov. 2020, 17:00
Les hôpitaux ont dû revoir leur organisation interne, notamment pour augmenter la capacité de leurs soins intensifs.

Depuis des mois, ils sont en première ligne de la crise sanitaire. Par deux fois, ils ont dû se réorganiser pour accueillir des patients en détresse face au Covid. Alors que leurs services de soins intensifs ne désemplissent pas, les hôpitaux souffrent. C’est là tout le paradoxe du coronavirus. Il les met sous pression, tout en péjorant leurs finances.

A lire aussi : Dans les hôpitaux de La Côte, les soins intensifs sont saturés

Lorsque la pandémie s’est abattue sur la Suisse, ce printemps, le Conseil fédéral a décrété un lock-down. «On a tout arrêté, rappelle Daniel Walch, directeur général du Groupement hospitalier de l’ouest lémanique (GHOL). Les hôpitaux ne faisaient plus que prendre en charge les patients Covid, les urgences et les suivis oncologiques.» Une décision qui a eu de lourdes conséquences en raison des pertes de recettes et des surcoûts relatifs au coronavirus. «L’enjeu financier est colossal», souligne...

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