«Attends, attends... Tu es en train de me dire que tu es dyslexique et que t’as pris Lettres? T’es un peu suicidaire, non? Ben non, Parce que malgré ça, ce que j’aime le plus, c’est les mots, la littérature, je rêverais d’être écrivain.» Un comble, diraient certains en découvrant ces lignes.
Amanda Oriol ne compte même plus le nombre de fois qu’elle a entendu ces remarques. De l’école, au gymnase, puis à l’Université, les commentaires ne lui ont jamais laissé de répits. Car on l’a diagnostiquée dyslexique sur les bancs primaires. Et que ce handicap, qui lui fait avoir une relation différente de la normale avec les mots (lire ci-dessous), ne se guérit pas.
Pourtant, elle n’a jamais cessé de se battre. Depuis toujours, elle avait un rêve. «Sa revanche», comme elle aime le dire, se trouve aujourd’hui entre ses mains: 135 pages fraîchement sorties des Editions des Sables, où...