jocelyne laurent
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Luc-Etienne Rossier est enthousiaste à l’idée que l’on braque, une fois n’est pas coutume, les projecteurs non pas sur sa fonction publique mais sur son métier d’ingénieur et de géomètre officiel. «C’est une profession confidentielle, peu connue, mais très utile», estime le syndic, à l’heure du bilan. Le 14 octobre dernier, il confiait officiellement le bureau d’études Rossier SA, qui garde ainsi son nom, à Audrey Ueberschlag, après avoir été à sa tête durant quarante ans.
«Le dernier plan sur lequel j’ai apposé ma signature concernait une mise à l’enquête pour la commune de Rolle, j’ai trouvé cela amusant», dit-il. Le 1er janvier 1977, le jeune Aubonnois de 25 ans ouvrait son propre bureau d’études. «Nous étions trois à l’époque, maintenant il y a vingt-cinq collaborateurs répartis entre Aubonne et notre succursale de Gland», explique-t-il.
Si l’on associe volontiers cette profession à des qualités...