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«Dans les boutiques, j’étais celle qu’on surveillait»

Clarisse B., née en Côte d’Ivoire, arrivée en Suisse à l’âge de 16 ans, à Pampigny, n’a pas échappé aux préjugés racistes. Témoignage.

12 juin 2020, 09:00
Clarisse B. souhaite inculquer à ses enfants métisses que quel que soit l'origine, on est tous sur le même pied d'égalité.

«Femme de couleur, noire ou black, cela me va! Tout dépend de comment c’est dit» lance Clarisse B. lorsqu’on lui demande comment elle se définit par rapport à son identité africaine. Et tout dépend aussi du regard de la personne que l’on a en face de soi.

Arrivée en Suisse de sa Côte d’Ivoire natale à l’âge de 16 ans, à Pampigny, la jeune fille a eu l’occasion de se confronter aux préjugés des uns et des autres. «Lorsque je sortais avec mes copines en ville de Morges, on aimait bien faire les boutiques. J’étais celle que l’on surveillait de près. J’imagine que l’on pensait que j’allais voler. C’était blessant. A force, je me sentais obligée d’acheter quelque chose pour montrer que j’avais de l’argent et que je n’étais pas là pour voler. Au bout d’un moment, j’ai fini par ne plus accompagner mes copines.»

Autre déboire, sentimental cette fois-ci,...

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