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Décès d'une recrue de Bière: affaire classée pour le Tribunal cantonal, pas pour les parents

Une recrue de Bière, décédée en juillet 2012 des conséquences d'un arrêt cardiaque, avait été déclarée apte par l'armée alors qu'un diagnostic du médecin-recruteur faisait état de problèmes cardiaques. Les parents ont porté plainte mais le Tribunal cantonal a classé l'affaire. Ils portent aujourd'hui l'affaire devant le Tribunal fédéral.

13 janv. 2017, 17:04
Le décès d'une recrue à la caserne de Bière continue de faire des remous devant les tribunaux. Les parents poursuivent les médecins-recruteurs devant le Tribunal fédéral.

C'est une histoire à rebondissement pour des parents anéantis par la douleur d'avoir perdu leur fils. Ce jeune homme de 19 ans est mort peu de temps après son intégration à la caserne militaire de Bière. Comme le raconte le quotidien "24 Heures", des examens médicaux du centre de recrutement de Lausanne ont conclu que l'appelé était apte sans condition alors que le médecin chargé de l'ausculter avait constaté une anomalie cardiaque. On est en février 2011. 

Juillet 2012, la recrue effectue ses premiers exercices sous les drapeaux. C'est le cauchemar pour ce Genevois qui communique par SMS avec sa mère. Il lui apprend qu'il a des problèmes physiques et psychiques, qu'il a de nombreuses crampes et des difficultés pour respirer. Le lendemain de son recrutement, après avoir couru 4800 mètres, s'être arrêté à deux reprises à cause de crampes et de vomissements, il a le plus grand mal à respirer. Son sommeil le soir même est entrecoupée de ronflements et de périodes d'apnées.

Plaintes contre les médecins

Une semaine après son intégration, le 7 juillet, il est admis aux CHUV à la suite d'un arrêt cardio-respiratoire pendant son sommeil. Il sera déclaré en état de mort cérébral six jours plus tard. Les parents ont porté plainte contre le médecin du centre de recrutement qui avait examiné leur fils et le médecin-chef.

Le Tribunal cantonal après de nombreux rebondissements a finalement classé l'affaire. Un spécialiste avait estimé que le décès n'était pas lié à ce que révélait le diagnostic médical car l'arrêt cardiaque est intervenu en période de repos. Les parents ont décidé de ne pas en rester là et ont porté le cas devant le Tribunal fédéral.

 

 

 

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