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Dégâts causés par les sangliers: les 5 questions qui se posent

Lors de son passage le sanglier fait des ravages, mettant les nerfs des agriculteurs de la région à rude épreuve. Une séance entre paysans et gardes-faunes a eu lieu lundi soir à Berolle. Le but: mieux appréhender cette problématique. Décryptage.

28 août 2018, 18:15
Olivier Teuscher, agriculteur à Berolle et initiateur de la réunion entre agriculteurs et employés du service de la faune de l'Etat de Vaud. Ici dans le champs de maïs, dévasté, de l'un de ses confrères.

Quelles réponses apporter face aux dégâts causés par les sangliers? Une certaine tension régnait dans la salle villageoise de Berolle, lundi soir. Une cinquantaine d’agriculteurs est venue rencontrer Frédéric Hofmann, responsable du service de la faune à l’Etat de Vaud, Luc Jaquemettaz et Patrick Deleury, surveillants de la faune. Pour les agriculteurs, le service de la faune n’est pas efficace dans sa lutte.

Concernant la procédure: une fois les dégâts constatés, les agriculteurs appellent le garde-faune. Souvent, «il faut vous appeler plusieurs fois» pour que des tirs soient réalisés et «parfois nous sommes renvoyés d’un garde à l’autre parce que les sangliers n’ont pas été vus du bon côté de la route», reprochent certains. Selon les personnes présentes, le grand public ne semble pas, encore, réaliser la situation jugée grave. «Avec les années sèches, nous n’avons pas trop de fourrage et si le sanglier passe, nous n’avons plus rien pour...

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