clémentine prodolliet (TEXTEs) cédric sandoz (PHOTOS)
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Faire des bijoux pour ses copines. Faire des bijoux pour les amies de ses copines. Et les voir figurer dans les vitrines de Globus à Lausanne. A Denens, les débuts de Fanny Meystre, 34 ans, à l’origine de la griffe «Swissboho», ont tout d’une «success story». Dans la même veine, on retient les noms de «Pippao» à Rolle «Chic la vie» à Morges ou encore «Yoshiko» à Arzier. Des marques «swiss made», «trendy» et accessibles dont la cote grandissante ne fait que confirmer l’attrait du consommateur d’aujourd’hui pour le «local». Une tendance lourde sur le plan alimentaire, qui vaut aussi pour les bijoux.
Autodidacte
Retour à Denens au siège de Swissboho, dans l’atelier de la flamboyante Fanny Meystre, qui n’en revient toujours pas de sa récente notoriété dans le petit monde du bijou local. «J’ai l’impression de mener une double vie, s’amuse...