«La Municipalité privilégiera les établissements financiers éthiques». La voie de la modération dans le domaine des relations entre la commune et les instituts bancaires avec lesquels elle travaille (emprunts, placements, gestion des salaires, etc) l’a emporté, mercredi passé.
Ce résultat est intervenu à l’issue d’un débat long et passionnel, inspiré par l’argumentaire d’une commission ad hoc scindée en deux sur le préavis municipal «pour des partenariats financiers plus éthiques». Expression d’un contre-projet aux conclusions, plus dures à la base, du document municipal, cette formulation reprise à son compte par l’UDC Jean-Pierre Morisetti, au nom de la majorité de la commission, a été acceptée par 48 oui contre 23 abstentions.
«Pas de cogestion avec le Conseil communal!»
Sur un ton drastique, le rapport minoritaire de Jean-Bernard Thüler (PSIG), soutenu préalablement par 29 votants, invitait, lui, l’exécutif, à faire appel à des banques «intégrant l’éthique et la responsabilité dans leurs pratiques...