Marcher à travers la cité médiévale afin de découvrir quelques curiosités historiques est une activité possible! Et si le groupe de guides bénévoles de Morges existe depuis quinze ans, ils ne sont plus que cinq à se consacrer au plaisir de nous étonner. Durant tout l’été, les mardis sont réservés aux visites à thèmes et les vendredis se penchent sur un aspect plus général de La Coquette.
Chaque guide à son sujet de prédilection, le dada de celui du jour, Charles Gachet, c’est de faire revivre la vie d’antan. «J’ai envie que l’on prenne du temps pour s’imaginer comment les gens vivaient», avance-t-il.
Le voyage commence par une introduction entre les quatre murs de la cour du château. On y apprend que l’histoire morgienne n’a pas de racines romaines et démarre seulement à la fin du treizième siècle. «A l’époque, il n’y avait que des pâturages et certainement de petites baraques de pêcheurs. Durant cette période prospère qui ne connaissait pas de guerre, la région s’émancipait au niveau économique, commercial et démographique», explique-t-il. Les armoiries de la ville sont également passées au peigne fin. Ainsi, le rouge et le blanc qui habillent le drapeau rappellent simplement leurs origines savoyardes.
La suite de la promenade qui passe par le port, lieu de péage, l’Impasse de l’Hôtel-de -Ville où poules et cochons pataugeaient dans les déchets de cette ruelle dite «punaise», la Grand-Rue et ses maisons de style Renaissance, en passant par les cours intérieurs, est à lire dans nos éditions payantes de jeudi 30 juillet.