Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Des immeubles de Morges repeints à l'occasion de «Spraye l'espoir»

Les murs d'un immeuble de Morges ont été repeints ce vendredi par toute une communauté d'artistes venus du hip-hop ou de l'art contemporain. L'objectif de ces grapheurs est de récolter de l'argent pour les enfants atteints de cancer.

01 juin 2015, 11:35
Le bâtiment de Marcelin 3 à Morges ce samedi.

Plusieurs manifestations dans le cadre de «Spraye l’espoir» auront lieu jusqu’au 8 octobre à Morges. Ce vendredi 29, des artistes venus du Hip-Hop local et notamment du graphisme ont «sprayé» les murs d’un ensemble d’appartements à Marcelin 3, une jolie petite bâtisse qui doit être détruite dans les prochains mois. "L'objectif était que ça soit beau. Les grapheurs ont peint en improvisant..." 

Organisées par une association de jeunes, ces opérations permettent aux «grapheurs», rappeurs et danseurs de la région de s'exprrimer dans des immeubles et appartements de la ville et de les transformer en œuvres d’art. Les photos de ces chantiers seront ensuite intégrer dans un catalogue mis en vente lors d’une soirée de gala le 8 octobre. Cet événement caritatif est aussi une entreprise humaine remarquable orchestrée par la directrice d’une régie immobilière, Katia Cid, une jeune femme complètement acquise à la cause de ces jeunes artistes disciplinés et heureux de transformer leur art en œuvre urbanistique éphémère.

La cheffe d’entreprise raconte que le jeune Aubonnois Joan Gonzalez est le véritable instigateur de l’opération. «C’était un jeune proche de ma fille, en conflit avec l’autorité et le monde des adultes. Il a complètement changé depuis qu’il s’est investi dans l’opération «L’art urbain en faveur de l’ARFEC». Joan et ses amis s’organisent au sein de leur association et transforment avec volonté toutes leurs désillusions passées et autres énergies négatives en ce projet de jeunes créatifs au service d’autres jeunes atteints d’un cancer.» C’est aussi un moyen pour tous les jeunes investis dans le projet de travailler avec des adultes responsables, les autorités de la ville qu’elles soient municipales ou policières. 

Pour Joan Gonzalez, ce projet dépasse le cadre de l'opération solidaire. Il a monté une association (L'Art'Soce) pour apprendre à travailler en indépendant. Morges avait besoin de ce genre d’opérations pour montrer que sa jeunesse est vivante, solidaire et bien intégrée dans la cité, ça va durer jusqu'à mi-octobre. 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias