Fabienne Morand
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«C’est comme la police de proximité, notre présence est censée être dissuasive», image Jacques Perrin. Vétérinaire à Bière, il est pour la troisième année membre de la commission de surveillance de Swiss Expo, l’exposition lausannoise de vaches qui se termine dimanche.
Jeudi matin, bien avant que les portes s’ouvrent au public, Jacques Perrin effectuait déjà sa première tournée des écuries. Peu après 8h30, il démarrait la seconde. «T’as constaté quelque chose?», s’enquiert-il auprès d’un de ses collègues, éleveur retraité. Les membres de la commission tournent de manière aléatoire pour vérifier qu’aucune personne n’administre de médicaments – deux vétérinaires sont sur place si besoin – ou apposent de la glace (interdite depuis cette année) sur la mamelle pour diminuer l’inflammation en raison d’une période entre deux traites trop longue.
Car les vaches sont notamment jugées sur leur capacité à produire du lait. Une mamelle bien remplie...