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Douze pêcheurs de La Côte en quête de géniteurs de féras

La pêche est fermée, mais certains professionnels ont pu tendre leurs filets en quête de féras, dans un but de repeuplement

21 déc. 2012, 00:12
19.12.2012. Tolochenaz. Pêche de Noel. Poissons. Manu le pêcheur. A la pêche de la Fera. Photo Audrey Piguet

La féra, du Léman à votre assiette: vivez le traitement du poisson via notre galerie de photos.

Manu Torrent, établi à Tolochenaz, est l'un des pêcheurs professionnels qui ont pris part à la pêche des géniteurs. Ils sont douze à s'être inscrit sur La Côte pour cette opération qui consiste à prendre des féras, mâles et femelles, sur le point de frayer pour permettre la constitution d'un stock d'oeufs à éclore en pisciculture.

Une exception bienvenue, économiquement parlant

Les pêcheurs voient venir ces trois journées de pêche exceptionnelle en période de fermeture avec le sourire. Si elle ne semble plus nécessaire sur le plan piscicole, la pêche des géniteurs reste intéressante sur le plan des affaires, car les poissons, une fois vidés de leurs oeufs et de leurs semences, sont restitués aux professionnels du lac. Certains voient là le "13e salaire du pêcheur".

De quoi reconstituer les stocks de poissons entre la fermeture de fin octobre et la mi-janvier où professionnels et amateurs pourront à nouveau aller taquiner féras, truites et ombles.

La féra se porte bien

Même s'il estime que la féra n'a plus guère besoin de procréation assistée, le service cantonal de la pêche maintient cette pêche de Noël par souci de conserver le savoir-faire et de maintenir une tradition économiquement bienvenue pour les professionnels du poisson du lac.

Reportage complet et enquête sur les repeuplements piscicoles du Léman sont à lire dans notre édition du jour.

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