Depuis quelques semaines le jaune des fleurs de colza illumine la région. Bientôt il laissera sa place aux graines, noires, qui donneront de l’huile. Si les semailles, la floraison ou la récolte ne permettent pas de distinguer le colza classique du colza HOLL, l’huile qui en sera extraite aura deux usages différents.
En effet, la classique est utilisée «essentiellement comme huile de salade, car riche en Oméga 3»; la HOLL, «riche en Oméga 9, supporte les hautes températures et sera plutôt utilisée pour la friture», explique David Käser, délégué à la Fenaco, coopérative agricole qui appartient à quelque 200 magasins Landi. En raison de ces différences, «il faut une distance d’au minimum 50 mètres entre une parcelle de colza HOLL et une de classique, afin de ne pas avoir de pollinisation croisée, ce qui pourrait péjorer la qualité», précise Pierre-Yves Perrin, de la Fédération suisse des producteurs...