«Si vous posez vos lunettes quelque part sans y prêter attention, je vous mets au défi de les retrouver.» Depuis avril dernier, Corinne Doebeli est à la tête de la brocante de La Sarraz, anciennement propriété de la famille Schmidt de Cossonay. Seule désormais à gérer l’établissement, l’habitante de Penthalaz travaille d’arrache-pied pour la réouverture officielle du magasin, agendée au 1er mai. «J’aime cette date, qui fête le travail, celui que j’aurais accompli pendant un an.» Une occasion de sabrer le champagne en compagnie de son entourage: «Je n’aurai pas pu vivre ce rêve sans mon compagnon Marc et mon papa.»
La radio en fond sonore, pas plus de dix degrés ne s’affichent au thermomètre de l’immense magasin de 600 mètres carrés. «Le poêle à pellets met du temps à le chauffer. J’en attends un deuxième pour l’ouverture.» Derrière cette action, un seul but: être aux petits soins pour ses...