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Ecoles de soins réunies sur un site

01 juin 2017, 23:37
/ Màj. le 02 juin 2017 à 00:01
alte Frau sitzt auf dem Bett und bekommt Hnde zum Aufstehen gereicht

Un établissement de formation visant à regrouper les activités de l’Ecole de soins et santé communautaire (ESSC) sur un seul site d’enseignement verra le jour à la pointe du district. En effet, dès 2020, les étudiants vaudois se rendront exclusivement à Pompaples pour se former au métier d’assistant en soins et santé communautaire (ASSC).

Sept ans après la fusion entre les écoles de Morges, de Saint-Loup et de Subriez, la décision de rassembler géographiquement les activités de formation répond aux enjeux du futur. «Il s’agit d’un métier qui attire de plus en plus les jeunes, nous devons augmenter la capacité d’accueil des étudiants», explique Stéphane Coendoz, directeur général. «A terme, l’école doit doubler le nombre d’apprentis en soins, afin d’en accueillir 1100 par année.»

Cinq fois plus d’usagers

A l’issue de la construction du nouvel établissement, les trois édifices existants seront libérés et ne seront plus utilisés par l’école. Leur destin n’est pas encore officiellement déterminé. La mise en service du bâtiment pourrait intervenir à la rentrée de 2020, sous réserve de l’obtention du permis de construire et des crédits nécessaires.

Coût du projet: 38,7 millions de francs. «Il sera question d’un bâtiment de trois niveaux. Sa faible hauteur permettra à l’hôpital de garder sa position dominante sur le site.» Outre la cohabitation avec les diaconesses de Saint-Loup et des infrastructures des Etablissements hospitaliers du Nord vaudois (eHnv), la question de l’accessibilité au site se pose.

«A l’horizon 2030, environ 650 apprentis et collaborateurs seront attendus quotidiennement dans le nouveau centre de formation, ce qui représente près de cinq fois plus d’usagers qu’aujourd’hui. En comptant les activités liées à l’hôpital, environ 1060 usagers seront potentiellement présents simultanément sur le site de Saint-Loup.»

Cent places de parc supplémentaires

En termes de mobilité, une seule ligne de bus permet actuellement de se rendre sur les lieux. «Pour assurer un plan de mobilité viable, il faudra bénéficier d’un bus d’une capacité de 135 places et prolonger les lignes Morges – Cossonay et Mont-la-Ville – La Sarraz. Nous en sommes au stade des discussions», précise Stéphane Coendoz.

En ce qui concerne le parking, 100 places supplémentaires seront aménagées, conformément au plan partiel d’affectation. 

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