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Elle symbolise le coup de jeunes des Marcelines

On juge l’association désuète, et pourtant cette trentenaire s’implique: la Birolane Chantal Tétaz a récemment été confirmée dans sa fonction de présidente des anciennes Marcelines.

12 mars 2019, 19:00
Chantal Tétaz n’a pas été épargnée par la vie: «Mais je suis une battante, hyperactive et je croque la vie à pleines dents.»

Méfiez-vous des préjugés! L’école ménagère rurale de Marcelin, à Morges, devenue le Centre d’enseignement des métiers de l’économie familiale, n’est plus ce qu’elle était jadis, lors de son ouverture en 1922. On n’y enseigne pas que l’art de devenir une fée du logis pour le bien-être de son mari agriculteur et de sa petite famille paysanne.

Désormais, les Marcelines qui suivent les cours – une quinzaine par volée – le font avant tout pour acquérir des compétences utiles au quotidien et ne sont pas forcément des épouses d’agriculteurs. Elles ont un métier à côté qu’elles comptent bien exercer et elles partagent en outre, depuis 2008, les bancs de l’école avec des garçons.

De la même façon, l’association des anciennes Marcelines a subi un coup de jeune. En 2014, lorsque Chantal Tétaz – qui affiche aujourd’hui 34 printemps – accède à la présidence, c’est la plus jeune présidente de l’histoire des...

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