Huit. C’est le nombre d’alertes à la bombe déclenchées en moins de deux mois dans les écoles supérieures du canton de Vaud. Lundi après-midi, c’est le Gymnase de Marcelin, à Morges, qui a dû faire face à l’une de ces fausses alertes, obligeant les gymnasiens, ainsi que les étudiants du CEPM (Centre d’enseignement professionnel de Morges) à évacuer les bâtiments. «Cette multiplication d’alertes infondées est intolérable. Elles nuisent à la qualité de l’enseignement. Ce qui se passe est très grave», réagit Anne Stettler, directrice du Gymnase de Morges.
«Une intervention de ce genre se chiffre à 10 000 francs», explique Jean-Christophe Sauterel, directeur de la communication de la police cantonale vaudoise. Lors d’une alerte à la bombe, une trentaine de policiers sont mobilisés: des agents en patrouille et des conducteurs de chiens entraînés à la détection d’explosifs.
En plus de ce dispositif, des pompiers et une ambulance sont appelés sur...