Lundi soir, ce n’était ni la soirée du chœur mixte ni le Conseil général mais nombre de Fezzolans étaient réunis dans la grande salle du village. Au programme, une assemblée de commune afin d’évoquer l’avenir du complexe de l’auberge, inauguré en 1978, qui abrite notamment l’établissement public et la grande salle.
En décembre 2016, la Municipalité présentait au Conseil général un crédit d’étude en vue de la rénovation du complexe de l’auberge communale. Les conseillers l’avaient alors refusé. Dès lors, l’exécutif a décidé d’entamer une démarche participative. Une commission consultative a été constituée.
Avenir du bâtiment
Ce sont ses membres qui ont présenté, lundi soir, à la population les variantes esquissées pour l’avenir du bâtiment. Elles sont au nombre de trois: la rénovation de la grande salle avec des prestations similaires à aujourd’hui; la démolition de l’existant et la reconstruction d’un bâtiment neuf adapté aux besoins; enfin, le déplacement de la grande salle, à côté du nouveau collège. L’idée serait d’y réaliser une salle polyvalente. Dans ce cas, des logements pourraient être créés, dans un deuxième temps, dans le volume de la grande salle.
L’heure n’était pas à la décision, lundi, mais à la prise de température des Fezzolans présents. L’occasion pour Ziba et Marc Salangros, les gérants de l’auberge communale, de faire part de leurs inquiétudes. «J’étais dans l’ignorance de la lourdeur potentielle de ces travaux lorsque j’ai repris l’auberge en 2016», a témoigné Marc Salangros. Car quelle que soit la variante privilégiée, elle causera d’inévitables nuisances pour l’aubergiste en raison des travaux prévus, ainsi qu’une probable baisse de son chiffre d’affaires. «Quelle que soit l’option qui sera prise, il faudra minimiser les nuisances pour l’auberge, c’est un point central», a conclu le syndic Andreas Meyer.
L’assemblée a semblé privilégier la rénovation ou la construction d’une nouvelle salle polyvalente mais pas la démolition de l’existant. Ces deux pistes vont être approfondies. Un projet sur le très long terme envisagé à l’horizon 2022-2024.