La semaine dernière semblait donner raison à Jon Ferguson. En 2005, fort du succès de ses deux premiers romans «L’Anthropologue» et «Le missionnaire», l’ancien basketteur, prof d’anglais et philosophe avait posé sur papier «Le déluge». Celui-ci esquisse un nouveau monde à réorganiser après de terribles inondations et marées qui ont noyé 95% de la population humaine. Et ces pluies torrentielles, «cette guerre aquatique», comme le dit le narrateur qui se défend avec véhémence d’être Dieu, submergent la planète en 2018!
«Bon sang comme les années passent vite. J’avais pris cette date au hasard, car elle me paraissait si lointaine», avoue humblement l’écrivain américain établi à Morges qui n’a vu son roman publié qu’en 2010, après traduction par son éditeur Patrick Moser, chez Castagniééé.
Des survivants contents de leur propre existence
Ce déluge n’est finalement qu’un prétexte pour Jon Ferguson pour imaginer un nouveau départ. «L’humain est tellement égocentrique qu’il...