Pudique, Christophe Monthoux admet que l’idée de fermer définitivement, peu avant Noël, «Le Natio» – comme tout le monde surnomme la pinte villageoise – lui fait «un petit pincement au cœur». Normal, «Le National» était dans les mains de la famille Monthoux depuis 90 ans. Lui et son épouse Monique ont décidé de mettre la clé sous le paillasson afin de profiter de leur retraite.
C’est d’abord le grand-père de Christophe Monthoux, Robert, puis son père Roland qui a tenu les rênes de la pinte villageoise qui existait déjà au XIXe siècle. Christophe et Monique Monthoux l’ont reprise à leur tour en 1979. Autre temps, autres mœurs. «Il y avait alors douze cafés-restaurants. Lorsque l’on aura fermé, il n’en restera plus que trois à Bière», explique le Birolan. «Le Natio» a la particularité d’être essentiellement un lieu à boire. Autrefois, sans télé, sans voiture, on y venait facilement pour y...