«Une main de fer dans un gant de velours.» La formule a beau être élimée, elle colle parfaitement à Marie Christine Gilliéron. La future syndique de Hautemorges s’en amuse: sous ses airs très avenants, il y a une forte tête. A 16 ans, frustrée qu’on la pousse à faire un apprentissage à la poste alors qu’elle rêvait de devenir archéologue, elle s’était «évadée en Allemagne». Ses parents n’avaient eu d’autre choix que de la laisser partir comme jeune fille au pair, après qu’elle les avait mis devant le fait accompli.
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De retour du pays de Goethe, cette Valaisanne née aux Diablerets a embrassé une formation de sténodactylo, avant de filer travailler dans une banque à Zurich. C’est là qu’elle a rencontré son mari, un Caque-à-part avec qui elle s’est établie à Apples à la fin des années 1980,...