Leur petit atelier était installé au sous-sol de la maison familiale, à Aclens. C’est là, en effet, que Dejan Adzijoski et ses deux filles Teodora, 6 ans, et Anastasija, 9 ans, ont fabriqué des centaines de visières, durant le semi-confinement. Et tout ça avec les moyens du bord.
Une feuille de plastique, une baguette à relier, de l’élastique, une perforatrice et de la mousse ponctionnée sur un tapis de yoga: le papa n’a eu besoin de rien d’autre pour concevoir le prototype, décliné ensuite en 600 exemplaires. Sauf d’un four ménager, qui a permis de chauffer les feuilles afin de leur donner la courbure nécessaire.
«Avec les enfants, on s’est dit qu’il fallait faire une action sociale», raconte ce père de famille. Les masques s’étant révélés trop compliqués à produire, la petite équipe a...