Il faut bien que jeunesse se fasse. Mais il y a la manière. «On n’a rien contre les jeunes qui se retrouvent et qui discutent, souffle un résident de La Sarraz. Mais le problème, c’est tout ce qui va avec.» Après des mois de tapage nocturne, les habitants n’en peuvent gentiment plus. Chaque week-end, ou presque, c’est le même tintamarre, du côté du collège, de la gare et de la rue des Terreaux. Une bande a pris l’habitude de se retrouver là, et elle ne fait rien pour épargner ceux qui dorment du sommeil du juste. «Ils hurlent, mettent la musique à fond et insultent les gens qui leur demandent de se taire», confie un Sarrazin.
Le problème se pose également ailleurs, notamment du côté de l’église catholique. C’est que les fauteurs de bruit se déplacent. Depuis le début de l’année, la gendarmerie est intervenue à 25 reprises dans la...